LE NERF DE LA NOUVELLE ÉCONOMIE MONDIALE
jeudi 5 octobre 2017
PARIS - ile de france
Pour la première fois en 2016, les données ont davantage contribué au PIB mondial (10 %) que les flux de biens matériels. Le potentiel de création de valeur est énorme. Le pouvoir appartient désormais à ceux qui détiennent, exploitent et tirent parti des volumes exponentiels de données. Mais, l’abondance de données (de sources, de natures et de qualités diverses) et la multiplicité des acteurs peuvent conduire à l’anarchie sans une gouvernance de données permettant de s’assurer qu’elles ont documentées, tracées, fiables, cohérentes et sécurisées.
Alors que les contraintes règlementaires se durcissent et imposent de plus en plus de contrôles et de surveillance sur l’ensemble du cycle de vie des données (GDPR, affichage des données alimentaires, gestions des risques, etc.), mettre en place une gouvernance des données n’est plus une option ! Il s’agit au contraire de préserver et de valoriser ce patrimoine qui recèle une richesse encore inexploitée.
« Dans le secteur pharmaceutique, la nécessité de mettre en place une gouvernance des données n’est pas une nouveauté. Les instances et autorités de contrôle imposent une traçabilité des produits et une sécurisation de la supply chain sans faille. Nous collectons des volumes de données exponentiels que nous devons organiser, partager et communiquer à un nombre croissant de consommateurs de ces données. Après les référentiels métiers, articles, études et projets déjà en production, nous venons de mettre en place notre référentiel Business Partners et le référentiel Produits suit ! » raconte Yann Ortodoro, Head of Master Data Management Skill Center chez Servier, qui viendra justement partager avec vous son retour d’expérience lors de ce 5 à 7.
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