Le Président de l’AFDEL a appelé dans son discours de clôture de l’Assemblée Générale à « faire des TIC et du logiciel en particulier une priorité nationale ».
mercredi 5 décembre 2007
A la suite de l’Assemblée Générale, le Président de l’Association Française des Editeurs de Logiciels a appelé dans son discours de clôture « Logiciel : Libérer la croissance française des TIC » devant les adhérents et journalistes réunis, les pouvoirs publics à « faire des TIC et du logiciel en particulier une priorité nationale ». « L’effet levier des TIC sur la croissance fonctionne au ralenti en France » a-t-il précisé avant de conclure « Il faut une véritable volonté politique, un engagement visible, et une concertation des acteurs pour faire naître les solutions ».
Dans son discours de clôture de l’Assemblée générale, Patrick Bertrand a tenu a souligner en préambule que les réussites emblématiques du High Tech étaient aujourd’hui des éditeurs de logiciels, citant Google, Facebook ou encore Skype comme les français Dassault Systèmes ou bien Dailymotion.
Patrick Bertrand a également commenté à ce sujet le rapport Olivennes, se réjouissant la forte prise en considération de la propriété intellectuelle qu’il traduit mais soulignant également que l’émergence de nouveaux business modèles que représentent les plateformes de téléchargement, peut aussi parfaitement s’accommoder « des solutions de gestion des droits numériques dont il faut organiser l’interopérabilité. »
Ouvrir les marchés à tous
Evoquant les nouveaux critères d’adhésion adoptés par l’Assemblée générale de l’AFDEL, le président a rappelé que le « fondement du métier d’éditeur de logiciel est avant tout la R&D ».
Le Président de l’AFDEL a relevé avec satisfaction les efforts consentis en faveur de la R&D et en particulier des TIC contenus dans la Loi de Finances 2008. « Nous ne demandons pas d’aides nouvelles au gouvernement. Nous préférons un euro de marché à un euro de subvention » a cependant précisé Patrick Bertrand « Mais encore faut-il que ces marchés soient ouverts à tous ! » a-t-il déclaré, rappelant qu’au delà du sujet du SBA qu’il faut porter sans relâche, de nombreuses choses peuvent être faites pour améliorer l’accès des PME innovantes aux marchés publics ou aux grands donneurs d’ordre.
L’effet levier des TIC sur la croissance fonctionne au ralenti en France
Relevant avec satisfaction des signes tangibles d’un première prise de conscience nationale, Patrick Bertrand a néanmoins rappelé que « la contribution des TIC à la croissance est deux fois moindre en France qu’aux Etats-Unis et s’explique par le faible équipement des entreprises françaises et des particuliers en nouvelles technologies ». Patrick Bertrand en a donc appelé à « une véritable volonté politique, un engagement visible, et une concertation des acteurs pour faire naître les solutions. »
« Les TIC doivent en effet devenir une priorité nationale et comme vous le savez, le logiciel est au coeur de cet écosystème des TIC. Le logiciel, c’est le coeur de l’économie numérique : le logiciel est partout, il accompagne ou suscite les innovations dans tous les secteurs (télécoms, hardware ou services), Il en est le moteur, et son carburant c’est la R&D ». a-t-il ajouté
L’université du logiciel
Constatant notre décrochage continu depuis 1995 en R&D privée par rapport à nos homologues européens, Patrick Bertrand a souligné l’urgence de rapprocher l’université de l’entreprise. « C’est le maintien de la capacité d’innovation en France qui se joue, ce sont les emplois à haute valeur ajoutée de demain qui sont en jeu. » a-t-il affirmé.
« C’est pourquoi nous jugeons que la réforme de l’université peut être le formidable laboratoire d’une université du logiciel » a-t-il ajouté évoquant la proposition d’un projet pilote associant plusieurs pôles de compétences.
Enfin, Patrick Bertrand a jugé positives les mesures annoncées en faveur du capital d’amorçage et précisé que « Toute autre mesure qui permettra d’orienter davantage l’épargne vers le financement des entreprises innovantes sera jugée bienvenue. »
« Il faut faire du développement des TIC en France une priorité nationale. Et l’industrie du logiciel est au coeur de l’économie des TIC. Ainsi, c’est en favorisant le développement de cette industrie que le moteur de l’innovation et de la recherche sera relancé ! » a-t-il conclu.
A propos de l’AFDEL
Créée en octobre 2005, à l’initiative d’une dizaine d’éditeurs, l’Association Française des Editeurs de Logiciels, AFDEL, a pour vocation de rassembler les éditeurs autour d’un esprit de communauté et d’être le porte-parole de l’industrie du logiciel en France.
L’AFDEL compte aujourd’hui prés de 130 membres (CA global : 2,5 Mds€) dans toute la France : grands groupes de dimension internationale, PME et Start up (http://www.afdel.fr/membres-afdel.html). L’association est le partenaire français de l’ESA (European Software Association).
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Communiqué de presse
